It looks like you're new here. If you want to get involved, click one of these buttons!
^ Back to Top
The MI6 Community is unofficial and in no way associated or linked with EON Productions, MGM, Sony Pictures, Activision or Ian Fleming Publications. Any views expressed on this website are of the individual members and do not necessarily reflect those of the Community owners. Any video or images displayed in topics on MI6 Community are embedded by users from third party sites and as such MI6 Community and its owners take no responsibility for this material.
James Bond News • James Bond Articles • James Bond Magazine
Comments
Maybe a Bond / MadMax teamup? ;)
More in november Le Bond magazine (Club James Bond France). Mathilde Bourbin will be present on November 20 in Paris for interview and autograph session with Olivier Schneider team. Open to all fans.
More informations : [email protected]
[No spoiler] Coline Defaud, 12 ans, est à l’affiche du dernier James Bond. Comment une petite fille se retrouve dans un film à donner la réplique à une star internationale, avec son image projetée dans les cinémas du monde entier ? Impossible d’évoquer ce sujet sans passer à la première personne, l’autrice de ces lignes est à la fois journaliste à ELLE et mère de la petite actrice.
Par
Emma Defaud
« OK Google : casting fille 10 ans. » Coline vient d’appuyer sur le petit micro dans la barre de recherche et lance sa requête. Je lève un sourcil. Ma fille m’a suppliée tout l’été de lui prêter mon iPhone pour faire des petits films avec ses copains mais je n’ai pas vu venir ce rebondissement.
« – Tu ne voulais pas être réalisatrice ?
– Maintenant, je veux être actrice. »
Je regarde ma petite blonde absorbée par sa lecture et pèse le pour et le contre de cette information. Elle a 9 ans, elle va changer d’avis. Elle voulait être réalisatrice, elle veut désormais être actrice. Ça passera. Son père me raconte qu’ils ont joué ensemble plusieurs scènes de « Harry Potter et l’enfant maudit ». Il me faut encore quelques semaines pour convenir avec lui que nous la laisserons vivre son expérience. Comme quand il l’amenait aux expos du musée de la mode ou que je l’aidais à tourner ses vidéos. Nous lui accordons deux castings, ça devrait suffire à lui remettre les idées en place. Coline répète son premier texte et son père l’accompagne le jour J. Un peu plus tard, on nous annonce que le projet est abandonné.
«- J’ai toujours trouvé qu’elle avait un petit air de Léa Seydoux… » Le père de Coline tente de me convaincre. Ces histoires de casting prennent un peu trop de place à mon goût. Nous sommes séparés depuis quelques mois, nos vies sont déjà assez complexes, et Coline a un frère auquel j’aimerais accorder la même attention. Alors ce casting de petites filles qui ressemblent à Léa Seydoux... « OK, mais c’est la seconde et dernière fois ! »
Le casting devait être une expérience éducative
Coline révise avec son père un scène de « Léon » dans laquelle Natalie Portman veut apprendre à se servir d’une arme. Elle est rigolote, ma princesse brutale, le rôle lui va bien, butée comme elle est. Le jour du casting, elle entre seule dans la pièce avec la caméra et je reste de l’autre côté de la porte à l’écouter jouer. Je savoure par anticipation : les aller-retour à Paris-banlieue pour les castings, c’est bientôt fini !
JB9
Mais Coline est rappelée. Au deuxième tour du casting, son père, qui l’accompagne, signe un accord de confidentialité : « Bond25 », peut-on lire. On s’en parle entre nous – « Tu as vu ? - Oui, j’ai vu. - C’est incroyable non ?» – mais pas à notre fille.
Et Coline est rappelée. « Vous êtes sûre ? » Je suis dubitative face à la casteuse. Faire un bout d’essai relevait plus d’une expérience éducative, jusqu’ici. D’un apprentissage de la patience, d’une ouverture dans un milieu qui lui est étranger...
L’ouverture nous mène à Londres cette fois-ci. Dans l’Eurostar, on repère d’autres petites Léa Seydoux, blondes, joues rondes, bouches charnues… accompagnées d’un parent ce jour d’école. Elles sont quatre pour cette dernière phase.
Aux mythiques studios de Pinewood, la journée se déroule en trois étapes. D’abord, une répétition avec l’équipe de cascadeurs : quelques phrases de texte, mais surtout des courses aller-retour, des bonds, des fuites… Coline est la dernière à passer, elle trompe l’ennui et le stress en dessinant. Quand vient son tour, j’entame la discussion avec un cascadeur français. « Maman ! » Le cri de Coline déchire l’air dans le hangar et je me retourne violemment pour lui porter secours. Mais ce n’est pas à moi qu’elle parle. Elle est penchée sur une silhouette et joue son rôle. J’y ai cru. Un silence se fait en moi. Je réalise pour la première fois pourquoi nous sommes là. Pour qu’elle joue dans un film, pas pour mettre un point final à ses ambitions. Plus tard, Coline va traverser un bassin à la nage. Plus tard encore, elle rencontre le réalisateur et échange avec lui. En fin de journée, les quatre petites filles se retrouvent dans la même pièce. Coline, qui est la plus jeune, prend un paquet de cartes et commence une bataille avec une autre candidate. « Trois d’entre vous vont peut-être être déçues cette semaine mais j’espère que vous avez profité de cette super expérience à Pinewood », dit la casteuse en offrant un sac rempli de goodies. Dans le taxi du retour, Coline déballe un parfum et une poupée POP siglés de la franchise. « James Bond ? Ça me dit quelque chose » À côté de Coline, une autre petite Léa Seydoux et son père s’étranglent en entendant ma fille. On ne lui a toujours pas annoncé de quel film il s'agissait.
Mon téléphone sonne dès le lendemain matin. Ils doivent prévenir les éliminées d’abord pour resserrer leur choix autour des candidates les plus sérieuses. « Emma ? On a beaucoup aimé Coline hier, elle est pleine d’énergie. » Sa voix est très douce et je lui suis reconnaissante d’être si attentionnée pour délivrer ce message qui va susciter, c’est certain, de la déception chez les candidates. « Elle a le rôle. » « Pardon ? C’est vrai ? Vous êtes sûre ?» Coincée dans le hall d’ascenseurs de mon bureau, je laisse libre cours à mon incrédulité. Coline va jouer Léa Seydoux enfant dans le prochain James Bond...
Un autre monde
L’Eurostar devient un moyen de transport régulier, le chauffeur privé au petit matin, une habitude. Coline fait des aller-retours à Londres pour les entraînements et les répétitions à Pinewood. Quelques jours à chaque fois, hébergée à Windsor, à quelques centaines de mètres du château de la reine. Son père et moi sommes tour à tour « chaperons ». Nous l’accompagnons partout, et maintenons toujours un « eye contact ». Une seule fois, Coline passe une heure seule à faire des jeux de société et discuter avec le réalisateur. Cary Fukunaga est impressionnant. Américain, ses parents sont scandinave et japonais et il parle couramment français pour avoir fait ses études à sciences po Grenoble. Il a décidé que Coline n’aurait pas de coach et prend le temps de discuter avec elle. Je suis en « ear contact » dans la pièce d’à-côté, porte ouverte. Je les entends discuter de leurs parents divorcés et jouer aux cartes. Pour l’anniversaire de ses 10 ans, l’équipe lui offre un clap de cinéma dédicacé, elle est aux anges.
JB6
Bientôt, Coline rencontre aussi l’armurier qui lui apprend à charger et décharger une arme, à mettre la sécurité. Petit malaise de voir ma fille un revolver à la main. Dans les semaines qui suivent, on lui fait une démonstration de tirs, puis elle tire elle-même. Plus tard, on rejoint un autre bâtiment en voiturette électrique : le réservoir, énorme piscine qui permet de filmer des scènes en immersion. Des photos rappellent que des tournages mythiques se sont déjà déroulés ici. Coline apprend la plongée bouteille, la décompression. A dix mètres de fond, elle découvre comment communiquer avec la plongeuse, manier son détendeur sans paniquer, enlever son masque et le remettre en vidant l’eau qu’il contient. Ma voix résonne pour la guider et l'encourager. Un professionnel me donne les consignes en anglais et je les lui répète en français. C’est ma toute petite, là-dessous, ma princesse délicate qui sait désormais faire plus de choses que moi en plongée. En remontant, elle s’approche de la vitre depuis laquelle je l’observe et colle sa main contre la mienne sur la paroi. Elle a un immense sourire.
JB7
Retour au hangar principal. Cary nous attend assis sur le squelette d’un chalet. Nous sommes dans la chambre de la petite Madeleine Swan qu'interprète Coline. En déambulant dans la chambre, ils cherchent à quel jeu la petite fille du film pourrait jouer quand débute la scène. Cary ne cesse d'adapter le scénario pour le rendre plus fluide. Plusieurs fois, il me demande : « Tu dirais comment en français ? » pour être sûr de respecter le langage parlé. Au milieu du décor de la chambre, la finesse des finitions m'éblouit. La petite Madeleine grandit dans un endroit isolé et confectionne des amis imaginaires avec son bric-à-brac et les matériaux trouvés dans la forêt. Les décorateurs ont pris le temps de créer chaque élément, de trouver chaque accessoire des années 80. Une minutie qu’on retrouve dans le costume et le « maquillage » de Coline : ses orteils sont peints de petits visages, comme si cette petite fille créative allait jusqu’à s’imaginer une famille entière sur ses pieds. Un jour, dans la loge du maquillage, nous croisons Miss Moneypenny. « Nice », dit-elle en se penchant sur les orteils.
Ce chalet entier, nous allons le retrouver, démonté et remonté, sur un lac gelé norvégien un mois plus tard. A une heure d'Oslo, 200 personnes s’activent sur ce plateau de tournage en plein air, chaos organisé de camions, tentes de cantine et de mobil homes. Je suis émerveillée par l’organisation exceptionnelle que représente ce ballet permanent de professionnels. Pourtant, la production est inquiète. Il ne fait pas assez froid, et la glace commence à fondre sous le chalet. A nous, la température semble polaire. On craque des petits sachets chauffant dans les mains et les poches de Coline quand elle tourne longtemps sur le lac. Lors des scènes intérieures, elle rencontre sa « mère », Mathilde Bourbin, avec laquelle elle partage une complicité immédiate (le soir, Coline rigole en disant qu’elle dîne avec ses deux mères et Mathilde et moi trinquons ensemble). Lors des scènes qui se tournent au rez-de-chaussée, je suis cachée à l’étage et j’écoute Cary donner des consignes à Coline. D’autres fois, je suis dans la salle de contrôle, à côté de Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, frère et sœur, producteurs de la franchise, impliqués et toujours infiniment bienveillants avec Coline. Coline ? Elle court, crie, affronte le danger. Elle se fait gronder aussi quand elle n’écoute pas. Parce que rien ne l’amuse plus que de faire un dab devant la caméra avant de tourner, même entourée de dizaines de machinistes qui ne parlent qu’anglais. Elle a 10 ans.
Pour les autres scènes, Coline est face à Rami Malek, immense interprète de « Mr Robot » ou « Bohemian Rhapsody ». Mon copain est un grand fan, il a posé des congés pour pouvoir nous accompagner. Je le retrouve à parler du menu de la cantine avec le lauréat de l’oscar du meilleur acteur. J'éclate de rire devant sa difficulté à tenir un propos intelligent et sa satisfaction puérile d’avoir choisi du poulet, « comme Rami Malek ». Big fan, big big fan.
Il est tard le dernier jour et nous peinons à boucler quelques scènes compliquées. La production est sur les dents. Des paparazzis ont fait fuiter des photos et des vidéos de la course sur le lac qui, par ailleurs, continue de fondre. Coline est à bout. J’ai peur qu’elle n’y arrive pas. Je tente de capter son regard. « Concentre-toi un quart d’heure. Encore un quart d’heure. Tu te donnes à fond, tu penses à tout, et ce sera fini. » La dernière prise se fait dans un silence religieux. Clap de fin. « C’était la dernière scène de Coline et on l’applaudit tous. » Petite fille au milieu du raffut des adultes. Ravie et perdue. Dans le van qui nous ramène, elle pleure dans les bras de sa « mère » Mathilde qui finit le tournage aussi ce jour-là, dans le même état.
JB1
La petite fille est toujours là
« Coline, Coline ! » Dans le hall de l’hôtel, une grosse voix à l’accent américain nous apostrophe. Rami Malek, qui rentre avec Cary Fukunaga, appelle ma fille. Il lui tend les bras et elle s’engouffre dedans. « You did great ! Good job ! » « Bravo Coline», renchérit Cary. Bien sûr, ce n’est pas le moment de sortir mon téléphone mais Coline est tout de même en train de faire un câlin à Rami Malek et, vraiment, personne ne va prendre une photo pour qu’on garde cette image éternellement ?L’équipe a ramené une plaque de glace de l’étang gelé de Norvège jusqu’à Pinewood et Coline replonge dans le réservoir pour tourner une scène où elle est sous l’eau et regarde à travers la glace. « C’est dans la piscine qu’on a su que c’était elle », me confie sa costumière, qui a préparé chaque détail de sa tenue, et toutes les protections pour les scènes d’action. « We knew she was the one at the swimming pool. » Elle me raconte ce jour de casting, la première fois que nous sommes venues à Pinewood, avec les autres petites candidates. « Déjà, Coline ressemble tellement à Léa, mais quand on l’a vue dans la piscine… Les autres filles nageaient comme ça (elle mime une brasse élégante), mais Coline nageait comme ça… » La costumière imite alors une nage désordonnée, à se prendre des baffes d’eau, bataille furieuse contre les vagues. « Elle avait tellement d’énergie, elle voulait bouffer les vagues. »
Pour son dernier jour de tournage à Pinewood, Coline joue une scène de tir dans sa chambre. Le chalet a été une nouvelle fois démonté et remonté en studio. Je regarde ma fille évoluer à côté de l’énorme caméra Imax et des machinistes anglais, petite blonde têtue mais tellement forte. La scène est compliquée et difficile à exécuter. Je reste là, à ses côtés, à traduire, aider, entourer. Il faut désormais accepter qu’elle n’est pas que ma fille et celle de son père, mais aussi une volonté puissante capable d’avancer seule. Elle est devenue une petite personne à part entière, un individu qui a traversé cette expérience.
La crise sanitaire a reporté d’un an et demi la sortie du film et rien n’est plus exactement pareil dans ce nouveau monde. Coline, elle, est devenue une pré-ado qui fait la même taille que Léa Seydoux. Ce film, elle l’a tellement attendu, qu’elle ne sait plus ce qu’elle en attend. Aujourd’hui, elle rêve de devenir «voice actress » d’animes japonais, sa passion. Mais à la Première, la fébrilité et le bonheur pur de découvrir les images reprennent le dessus. Coline fait partie de la scène d’ouverture et nous sommes assaillis d’émotions. Quand le Royal Albert Hall entier applaudit à l’issue de la scène, la collégienne en DocMartens donne une main à chacun de ses parents. La petite fille est encore là. Et nous continuerons de l’accompagner, toujours.
https://express.co.uk/entertainment/films/1511819/James-Bond-Daniel-Craig-No-Time-To-Die-Dr-Vogel-Brigitte-Millar-Spectre
Brigitte Millar played Spectre board member Dr Vogel in both Spectre and No Time To Die.
According to the James Bond actress: “Daniel is absolutely lovely. He’s the typical English gentleman. He’s so kind and he’s so generous.
“It was quite funny actually because I was on my way to set and the wardrobe lady noticed there was something wrong with my blouse.
“And he came and very clearly saw me and he walked towards us. He very clearly wanted to come over and introduce himself.”
Brigitte added: “So he waited until the wardrobe lady had finished and then he said, ‘Hi my name’s Daniel, nice to meet you.’
“He was so gentlemanly. A big star could just walk past, not Daniel. He’s just lovely. Really, really lovely. I think he’s very down to earth.”
The actress is best known for Dr Vogel’s role in the ominous board meeting in Spectre in which Blofeld makes his terrifying entrance.
On the set filmed at Pinewood Studios, she said: “The hall was absolutely massive, you could put three or four houses in this hall. Everything’s sort of marble and gold.”
With around 180 people on the set, Brigitte certainly felt a lot of pressure not to fluff her lines.
The Dr Vogel star remembered: “It was a lot of fun filming it because Sam Mendes is, of course, a theatre director so knows and understands actors.
“He can tell just by looking at them whether an actor needs notes or not. I was so lucky to be given Carte Blanche to do what I wanted. He gave me one note, that was it.
“When Blofeld comes in and she gets flustered, he said, ‘You can do that a lot more.’”
At the time Brigette didn’t know that Christoph Waltz’s Oberhauser was actually Blofeld.
The secretive nature of the Bond movie ensured that she only had her lines for the scene and didn’t know what else was happening in the movie to avoid spoilers leaking.
https://artofvfx.com/no-time-to-die-charlie-noble-overall-vfx-supervisor-with-jonathan-fawkner-framestore-vfx-supervisor-and-joel-green-dneg-vfx-supervisor/
Very interesting interview on the digital vfx of NTTD.
Turns out Nomi’s DBS was an entirely digital creation, replacing the Valhalla.
@MattiaDeVarti007
Thanks @Contraband Resourceful as always
Nano bots! ;) :))
http://www.uareleasingguilds.com/?id=notimetodieabout
That’s “you”;
“you” :D
Blofeld could only smile when Bond agreed to indulge his weird fetish of observing him in the bathroom.
I'm still trying to figure out what her secret was. Dramatic irony?
https://www.spio-fsk.de/asp/fskkarte.asp?vvid=130835
A Global Journey 007:29
Anatomy of a Scene: Matera 011:02
Designing Bond 010:35
Keeping it real: The Action of No Time To Die 005:58
Being James Bond 044:38
Thank you. I haven't seen that Being James Bond documentary. At least it's not just a bunch of short videos that they're including. I'm happy the wait for the BD/DVD won't be that long.
Scandalous knowing that they have more than one year of delay to do a good edition with a DECENT amount of bonus.
On one hand they think Bond fans could buy shitty useless products at expensive price (like socks at 200 euros) that nobody asked for, BUT on the other hand they don't think that fans (the same audience) would spend (less) money for product they ask for, like good Blue-ray edition. Find the incoherence in that.
Now that's a healthy bunch of extras if I ever saw one.